Avec « Lespwineg » Jérôme SAINTE-LUCE joue avec les mots, s’affranchit de la règle.
Il joue de se W qui comme il dit « est souvent utilisé dans certains mots comme un R » …
Y résonne pour lui la sonorité amérindienne kwi.
Ce mot est une création au même titre que son écriture personnelle.
Une écriture plastique libre, tissée, pleine d’entrelacs qui renvoie à des mémoires qui luttent contre l’oubli, à des rêves, à des imaginaires.
Des mondes chromatiques où les lignes cernent d’autres mondes.
Il aborde le(s) monde(s) amérindien(s) dans une écriture personnelle où même l’empreinte est une trace singulière. L’architecture des éléments en jeu dans son travail (les lignes, les figures et formes, les références…) entrent en effet en collision poétiques les uns avec les autres. Il n’y a ni normes, ni règles, peut-être des automatismes susurrés par ces mémoires rhizomiques qui habitent son œuvre.